Le système a été développé il y a des milliers d’années, c’est
une tondeuse autonome, qui ne fonctionne ni à l’électricité, ni à l’essence, ni
au Gaz. A la rigueur, cette tondeuse émet un peu de gaz, mais sans réel impact
sur notre environnement. Le bruit pour l’utilisateur est très faible, et cette
tondeuse identifie directement l’herbe haute, sans que je n’aie à la pousser
vers la verdure à couper.
Autre gros avantage de cette révolution de l’outillage de
jardin, elle apporte naturellement à la vigne, un engrais très équilibré, à
basses doses.
Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas d’une machine, mais
bien de moutons. Je cherchais à trouver un autre système que le rotofil, pour
couper les herbes de mes parcelles, sans toucher au sol, et sans le tasser non
plus. Face à ce constat, une très sympathique solution s’est présentée à moi :
Le mouton. C’est une bête qui passe sa journée à manger de l’herbe, sans tasser
nos sols, et comme je vous l’ai décrit au dessus, qui apporte au sol un engrais
« naturel ». L’idée peut paraitre farfelue à l’origine, mais les
moutons présentent tellement d’avantages, que je me demande maintenant pourquoi
les vignobles ne sont pas traversés par les moutons pendant la période d’hiver.
Pendant l’hiver seulement, car ces derniers sont aussi très amateurs de jeunes
feuilles, de pampres et de raisins. A cette période de l’année, seule l’herbe
les intéresse …
Je viens donc d’acquérir ce matin, deux moutons d’Ouessant,
une race de mouton de petite taille, qui passe très facilement entre les rangs
de vignes. Reste maintenant à vérifier que leur faim ne se limite qu’aux herbes !
Il est temps pour moi d’aller préparer la clôture, autour de la parcelle, pour
les installer dans leur futur petit chez eux. Je vous laisse quelques images de
mes moutons à la maison, avant leur transfert vers de plus verts paysages !
Je vous tiendrai au courant de leur petite vie, autant de fois que je le pourrai,
sur ce blog …
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