Chaque intervention de l’homme sur la vigne doit être mesurée et réfléchie, pour comprendre à court et à long terme, l’influence de son action sur la plante et plus globalement sur la nature.
Après la période de taille, vient l’ébourgeonnage. Cette première étape (la taille) se révèle être très importante, puisque c’est à ce moment, que l’homme, va par son intervention, placer les différents pampres qui viendront se développer par la suite, et réduire le nombre d’yeux afin de limiter le nombre de grappes par pied, gage de richesse de ce que la vigne nous donnera à la vendange.
Mais là ne s’arrête pas l’intervention du vigneron sur ses vignes. Nous devons aussi avant la période de fleur, étudier chaque pied, afin de limiter le nombre de pousses qu’il a créé au débourrement de la vigne. Les pieds son généreux, et nous offrent plus que ce dont nous avons besoin. C’est alors qu’intervient l’ébourgeonnage. Cette étape consiste à faire « sauter » les pousses de la vigne qui viennent prendre l’énergie de la plante sans forcément qu’ils soient utile. La vigne est à cette date, une vie comparable à celle de l’homme. Si elle porte beaucoup en une fois (sur une année), et qu’elle donne un maximum sur cette période, elle aura tendance à vieillir plus mal, et à être atteint de maladies plus facilement. Faire un sprint pendant 10 minutes, oui, mais en faire beaucoup tout le temps risque fort d’impacter négativement l’homme, comme la plante. Rien ne vaut une cource d’endurance, où l’homme par la gestion de son effort, courre à une vitesse constante, mais mesurée, pour que cette action ne vienne lui porter préjudice sur le temps. Il en est de même pour la vigne.
Nous essayons avant la fleur, d’éliminer prêt de 50% de ce qu’elle nous donne, pour lui laisser travailler sur un nombre minimum de grappes (entre 10 et 13), afin que ces dernières soient soignées par la plante. Il est plus facile de s’occuper seul d’un individu que de 2.
Ensuite, par notre observation, nous intervenons afin de donner à la plante un maximum d’aération, pour qu’elle puisse souffler un maximum, sans être enfermée dans une atmosphère étouffante (ici ses feuilles et ses nombreux brins qui se croisent). Nous essayons alors de faire sauter des jeunes pampres fructifères, ou non, qui par leur placement, gènent la respiration de la vigne.
Voici quelques photos de l’ébourgeonnage (1 Avant, 2 et 3 la technique, 4 après ébourgeonnage)
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