Le système a été développé il y a des milliers d’années, c’est une tondeuse autonome, qui ne fonctionne ni à l’électricité, ni à l’essence, ni au Gaz. A la rigueur, cette tondeuse émet un peu de gaz, mais sans réel impact sur notre environnement. Le bruit pour l’utilisateur est très faible, et cette tondeuse identifie directement l’herbe haute, sans que je n’aie à la pousser vers la verdure à couper.
Autre gros avantage de cette révolution de l’outillage de jardin, elle apporte naturellement à la vigne, un engrais très équilibré, à basses doses.
Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas d’une machine, mais bien de moutons. Je cherchais à trouver un autre système que le rotofil, pour couper les herbes de mes parcelles, sans toucher au sol, et sans le tasser non plus. Face à ce constat, une très sympathique solution s’est présentée à moi : Le mouton. C’est une bête qui passe sa journée à manger de l’herbe, sans tasser nos sols, et comme je vous l’ai décrit au dessus, qui apporte au sol un engrais « naturel ». L’idée peut paraitre farfelue à l’origine, mais les moutons présentent tellement d’avantages, que je me demande maintenant pourquoi les vignobles ne sont pas traversés par les moutons pendant la période d’hiver. Pendant l’hiver seulement, car ces derniers sont aussi très amateurs de jeunes feuilles, de pampres et de raisins. A cette période de l’année, seule l’herbe les intéresse …
Je viens donc d’acquérir ce matin, deux moutons d’Ouessant, une race de mouton de petite taille, qui passe très facilement entre les rangs de vignes. Reste maintenant à vérifier que leur faim ne se limite qu’aux herbes ! Il est temps pour moi d’aller préparer la clôture, autour de la parcelle, pour les installer dans leur futur petit chez eux. Je vous laisse quelques images de mes moutons à la maison, avant leur transfert vers de plus verts paysages ! Je vous tiendrai au courant de leur petite vie, autant de fois que je le pourrai, sur ce blog …
Très bonne idée. Nous avons hésité jusque là à la mettre en application dans nos vignes (déjà clôturées avec des clôtures électriques contre l'intrusion des sangliers), par craintes des problèmes avec les chiens de chasseurs, 6 jours sur 7 très présents autour de nos vignes et souvent en plus en cavale sans maitre... Cela rendrais un gardiennage quotidien nécessaire - et je ne suis pas sure de vouloir exercer en plus du métier de vigneronne celui de la bergère:-)...
Je serais très curieuse de suivre le fil de vos expériences futures.
Rédigé par : Iris | 02 décembre 2008 à 13:50
Merci Iris !
Oui en effet, ça n'est pas simple d'avoir des moutons, il faut de la place, et lorsque l'on a de la place, il faut protéger les moutons des agressions extérieures ...
Dans le village, j'ai la chance de ne pas avoir beaucoup d'animaux nuisibles aux moutons ! hormi peut être quelques voleurs ...
A bientôt ! Et bon courage pour les travaux de fin d'année !!
Rédigé par : Alexandre C | 02 décembre 2008 à 15:46
Bonsoir Alexandre,
c'est une très bonne idée. Elle m'avait traversé l'esprit il y a fort longtemps. JE crois même avoir entendu dire que David LECLAPART l'avait aussi essayé :-).
Personnellement, l'occasion ne s'en jamais présentée. J'ai déjà vu des déjections de cerf dans mes parcelles. J'ai aussi vu en plein Juin des vaches avoir quitté leur enclos pour venir brouter l'herbe au petit matin... on venait justement avec la tondeuse et le rotofil ce matin là, au lever du jour. Elles étaient là avant nous :-)))
Du coup, on les a laissées tranquilles et on est allés tondre une autre parcelle. Elles avaient aussi laissé des traces de leur passage... on le remarque bien quand on passe plus tard au rotofil ;-))
Tiens-nous au courant, et bonnes clôtures (pâture et bilan comptable).
Franck
Rédigé par : Franck PASCAL | 02 décembre 2008 à 18:47