Le vin n’est pas construit en cuverie, ou durant la période de vinification. Il se prépare et s’épanouit attaché à la plante, influencé par le climat, l’altitude, l’ensoleillement, mais aussi et surtout par le sol, sucé par les racines de la vigne. Avoir un bon pressoir, c’est déjà respecter tout ce travail annuel de la plante, et tout le vécu du raisin Le pressurage est la première manipulation du raisin par l’homme, juste après la cueillette. Nous parvenons, en quelques heures de pressurage, à obtenir les jus du travail annuel de la vigne. En un sens, ce pressurage est fondamental, et nécessite un outillage précis pour extraire toute la finesse et la complexité des vins de nos parcelles.
Voilà pourquoi depuis maintenant quelques semaines, si vous venez à la maison, vous y apercevrez un nouveau pressoir. Il s’agit d’un modèle pneumatique (une membrane gonflée à l’air presse les raisins très lentement et délicatement, afin d’extraire les jus qui traduisent le mieux le travail de la plante, et de la parcelle. Nous ne nous servions que très rarement de notre ancien pressoir, mais avoir deux pressoirs à la maison est fondamental, puisque cela nous permet de réduire le temps de stockage des raisins avant de les presser. Je fais venir beaucoup de vendangeurs à la maison, de manière à cueillir rapidement les raisins, puis les presser moins de deux heures après la « récolte ».
Voici quelques photos de l’arrivée du pressoir à la maison …
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